Mesdames, Messieurs,
Bienvenue à Braux,
C’est avec un réel plaisir que nous vous accueillons sur notre site internet. Après la création du livret d'accueil pour les nouveaux habitants, il était logique de créer ce site.
Vous y trouverez toutes les informations utiles à connaître sur notre charmant petit village d'Auxois.
Nous vous souhaitons une belle visite sur notre page!
Ludivine Bizot, maire de Braux et son conseil municipal.
Braux : une cité importante
Braux, commune du territoire de la Haute Côte d’Or, s’étend sur une superficie au sol de 12,8 km². Son altitude maximum s’élève à 488 mètres et à 308 mètres minimum.
L’origine du nom
Deux références sérieuses permettent d’expliquer l’origine du nom : le livre de Gérard Taverdet[1] et une brochure[2] de la bibliothèque de Dijon. Le nom pourrait trouver ainsi son origine du gaulois Broya, qui désigne un territoire situé près d’une prairie humide. Un lieu garde cette particularité « En prairin », ces prés le long du chemin vous mènent aux portes du moulin de Braux.
Une autre origine pourrait être : «Brecas» (1256) du gaulois « Broca » (pluriel neutre) qui signifie marécage. Nous le retrouvons dans l’ancien français, « Brai » ou prairies marécageuses. Les documents consultables à la bibliothèque de Dijon, retiennent le nom de « Briga ou Brig » qui se traduit, en gaulois par la forteresse. En ces temps reculés, aucune relation ne peut s’établir avec les images de forteresse que nous connaissons avec ses remparts et autres ponts levis. Il faut davantage l’imaginer comme un lieu fortifié, sécurisé, dirions-nous aujourd’hui.
Au fil des années et des transmissions générationnelles, le mot s’en trouve simplifié : « Brau », voire « Bro », pour devenir « Broyes » en 1269. Ainsi, l’origine du nom de Braux peut être multiple. « Bracor » signifiant marécage ou Broga en gaulois, ou encore « Briga », signifiant en norrois (ancienne langue nordique) : lieu fortifié, si nous considérons que La Croisée fut à l’origine du village.
Une cité d’importance et protégée
Au 13e siècle, la cité bénéficiait d’une certaine importance, marquée par la présence sur son territoire du Seigneur Guy de Braux. Seul le centre du village se trouvait protégé incluant la gentilhommière[3], construite à proximité de l’église. Un ou deux bâtiment(s) et quelques éléments les entouraient dont le four municipal.
La reconnaissance de Braux dans l’histoire
Braux entre dans l’histoire au milieu du 12e siècle, au cœur du Moyen-Age (476-1492). La commune apparaît en 1256 dans les titres du chapitre de Semur-en-Auxois et en 1269 dans les écritures de la chambre des comptes.
Le nombre d’habitants au fil des siècles
En 1440, au cours de la guerre de cent ans,[4] le village compte seulement 40 habitants dont 9 misérables, précise le document de l’abbé Denizot[5]. En 1666, 40 personnes très pauvres y vivent. La famine et les impôts les oppressent. En 1775, on en compte 360. En 1850 : 560 et fin du 19ème 375 habitants, puis 475. Aujourd’hui le nombre d’habitants oscille entre 160 et 170.
Le livret « Braux un village d’histoire et de trésors »[6] vous permettra de découvrir non seulement le village mais aussi les lieux et certains de ces personnages pittoresques et célèbres à l’époque.
[1] Gérard TAVERDET : professeur émérite de la Faculté de lettres de Dijon, linguiste français, spécialisé en dialectologie et onomastique, est né le 13 décembre 1938 à Dijon
[2] Les Noms de Lieux de Bourgogne DIJON CRDP, 1979. Nouvelle édition revue en 1991, 83 pages. Consulté dans les années 1990.
[3] Une gentilhommière désigne un petit domaine, un petit château, se situant à la campagne et dont le propriétaire est un gentilhomme, soit un homme de naissance noble.
[4] La guerre de Cent Ans est un conflit entrecoupé de trêves plus ou moins longues, de 1337 à 1453 entre l’Angleterre et la France
[5] L’abbé DENIZOT, né à Sainte Sabine en 1821 et mort en 1915, ordonné prêtre en 1845, devient en 1845 à Nuits directeur du séminaire en 1851. Il établit au xix siècle, une encyclopédie de la Côte d’Or en 6 volumes, commencée en 1866 et léguée par ses soins en 1910 à la bibliothèque municipale de Dijon, elle ne sera jamais publiée. A ce jour, l’œuvre se trouve sous forme de microfilm.
[6] Ecrit par Laurent Guenebaut et édité par le comité des fêtes
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